A quel stade du fœtus peut-on détecter une anomalie ?

Les différentes anomalies qu’on peut détecter chez un fœtus

Les fentes labio palatines sont des malformations congénitales du visage fréquentes, pouvant atteindre la respiration, la nutrition et parfois même l’audition et le langage.

Le terme d’anomalies foetales regroupe différentes malformations pouvant être détectées au cours de la grossesse :

Les fentes labiales

Les fentes labiales correspondent à une absence de fusion du tissu embryonnaire facial qui a pour conséquence une perte de continuité de la lèvre supérieure.

Les fentes labio palatines

Les fentes labio-palatines qui étaient, par le passé, connues sous l’appellation de « bec de lièvre » sont une malformation congénitale du palais et de la lèvre.

Les fentes palatines

Les fentes palatines sont une malformation du visage qui consiste en une ouverture anormale du palais.

Comment les anomalies chez le bébé sont-elles détectées ?

L’échographie est la technique la plus répandue pour détecter la présence d’une fente palatine, labiale ou labio-palatine. Selon le diagnostic du médecin échographiste, en cas de plusieurs anomalies associées, une amniocentèse peut être recommandée ainsi qu’un conseil génétique qui permettra une évaluation des risques d’anomalies chromosomiques ou génétiques de cause syndromique.

À quel stade du fœtus peut-on dépister une de ces anomalies ?

À 13 semaines, la première échographie pourra montrer la présence d’une fente labiale ou d’une fente labiopalatine. Cela dit, c’est à l’échographie morphologique de la 22ème semaine de grossesse que le diagnostic pourra être confirmé. Une échographie 3D pourra être proposée aux futurs parents afin qu’ils puissent voir leur bébé avec une plus grande précision.

Quelles sont les solutions après avoir détecté une de ces anomalies ?

Le diagnostic prénatal des fentes palatines, labiales ou labio-palatines va permettre aux futurs parents d’en savoir davantage sur cette malformation, sur son origine et sur son traitement. Avant la naissance, les parents de l’enfant qui va naître pourront se renseigner sur le traitement chirurgical de ces malformations, et être, de ce fait, rassurés par cette solution néonatale qui s’offrira à eux après l’accouchement de la future maman.

L’équipe médicale pourra, pour sa part, rencontrer les futurs parents, leur expliquer de façon détaillée le déroulement et l’objectif de l’opération chirurgicale, ce qui permettra d’apaiser les angoisses compréhensibles des membres de la famille. La consultation avec le chirurgien qui connaît parfaitement les techniques de réparation les plus adaptées à l’enfant est très importante.

Néanmoins, à l’annonce de ce type de malformations, certains parents pourraient choisir d’interrompre la grossesse. Tout l’enjeu des médecins et du chirurgien sera alors d’expliquer aux parents les possibilités de réparation de l’enfant à naître. Il convient toutefois de noter que ces malformations étant curables et que le pronostic vital n’étant pas engagé, l’interruption volontaire de grossesse dans ces cas est interdite par la loi.